Le moulin du GOT
Plusieurs billets vont être publiés sur ce moulin surtout sur ce qui s'y passe
Le Moulin du Got a produit à la main du papier pur chiffon du XVe s. jusqu'au milieu du XIXe s.
Le chiffon devenant rare et cher, le moulin est contraint d'utiliser la paille pour fabriquer
du papier destiné à l'emballage. De 1950 à 1954, le Moulin du Got produit du carton à l'enrouleuse
à partir de papiers recyclés sur les machines du XIXe s. Après quarante ans de silence, le moulin
a été réhabilité et propose aujourd'hui aux visiteurs de découvrir ses ateliers de fabrication
de papier et d'imprimerie.
Dans l'ancienne partie logement du Moulin, une imprimerie typographique a été reconstituée.
L'ensemble du matériel, en parfait état de fonctionnement, couvre une période allant
de la fin du XVIIIe siècle aux années 1960.Une partie de la production papier du Moulin
y est utilisée pour la réalisation de livres d'artistes, de recueils de poésie, de nouvelles, mais
aussi des faire-part, cartes de visite, invitations, menus ...
pour des particuliers.
La meule écrase la paille de seigle
En respectant le savoir-faire de leurs prédécesseurs du XVème siècle, nos papetiers produisent
aujourd’hui à la main, des papiers pur lin, chanvre et coton, destinés aux Beaux-arts,
aux arts graphiques : aquarelle, gravure, pastel, calligraphie, lithographie et à de multiples
autres usages.
En 1860, un nouveau matériel arrive: La pile hollandaise brassage de la pate à chiffons
on utilisait de vieux vêtements que l'on coupait en petits morceaux
Mentionné en 1433, le Moulin du Got fabriquera du papier jusqu'en 1954
La pile hollandaise, avec son cylindre aux multiples dents d'acier, permet de préparer la pâte
pur chiffon à partir des fibres de chanvre, de lin ou de coton. 1300 litres de pâte
raffinée sont produites pour alimenter la cuve et la machine
Des cartons froissés appelés papier smocks sont également fabriqués sur la machine pour
devenir ensuite de très beaux abat-jour, des couvertures de livre d'or...
Veuillez m'excuser la photo est un peu flou
De la machine à papier du XIXème siècle remise en marche malgré son grand âge,
les papetiers sortent de grandes feuilles de carton-chiffon, dont ils adaptent l'épaisseur
à la demande. Bruts, ces cartons sont utilisés par les artistes au gré de leur fantaisie.
Et voici la grande feuille !
Je vous laisse et vous prépare d'autres billets sur ce moulin.
Cartons réalisés dans les ateliers du moulin
Merci de m'avoir suivi. Florence